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L’auto-édition : Pourquoi ?

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Voilà huit ans que je travaille sur mon roman, les prélats de Faneas. L'encre a beaucoup coulé depuis mes débuts. Ma plume s'est affinée et mes envies ont changé  avec les années. J’ai commencé à écrire par envie, par passion et sans aucune idée de publication. Mais avec le temps et en voyant le plaisir que prenaient mes lecteurs, je me suis mise à rêver plus grand. Maintenant, mon livre est terminé et je pense à l’éditer, mais comment faire ? Les possibilités sont diverses et après de longues interrogations, j'ai choisi une voie pas très classique : l'auto-édition.

 

Les raisons qui m’ont fait choisir l’auto-édition

  1. Difficile de sortir du lot : Les maisons d’édition sont réputées pour être tellement surchargées de demandes que se faire repérer par l’une d’elles semble très difficile. Le peu de chances d’y parvenir m’ont poussées à chercher une autre méthode pour trouver mon lectorat.
  2. Une alternative qui marche : L’auto-édition est une pratique méconnue mais qui fonctionne de mieux en mieux. Par exemple, "Cinquante nuances de Grey" est un roman qui a commencé en auto-édition et qui a connu un succès incroyable. Comme quoi, une maison d’édition n’est pas la condition sinéquanone pour réussir.
  3. L’auto-édition, c’est la liberté ! Les maisons d’édition sont réputées pour demander souvent à l’auteur de procéder à des changements conséquents afin de coller à leurs canons. Ainsi, un auteur pourrait voir sa saga raccourcie d’un ou deux tomes, son héroïne n’aurait pas forcément le droit d’avoir la quarantaine, etc. Avec l’auto-édition, l’auteur reste maître du roman et peut plus facilement sortir des sentiers battus si son univers le lui permet.
  4. Le prix : On ne va pas se mentir, le prix joue aussi beaucoup. L’auteur fixe son prix et sa marge lui-même. D’après certaines sources, un livre édité vendu environ 20€ ne rapporterait parfois que 2€ à son auteur, bien moins que ce que gagnerait la maison d’édition. Avec l’auto-édition, c’est différent : les livres sont souvent moins chers que ceux vendus par des maisons d’édition et l’auteur récolte en moyenne 70% du fruit de son travail.
  5. Être plus proche des lecteurs : Avec l’auto-édition, on se prive des gros moyens mis en place par les maisons d’édition. Pas de réseau, pas de spots TV, pas de radio, pas de référence dans les grandes librairies ou dans les grandes surfaces : c’est dur. Mais c’est un mal pour un bien puisque l’auteur peut revenir aux fondamentaux et dialoguer et d’échanger lui-même avec les lecteurs.

Malgré toutes ces qualités, l’auto édition n’est pas la voie la plus simple. Pour l’auteur, cela demande un grand investissement en temps et en ressources. Pour les lecteurs, la qualité n’est pas toujours au rendez-vous. Pourtant, nombreux sont les auteurs qui se lancent dans ce circuit parallèle pour faire connaitre leur roman. C’est mon cas ! Après huit ans d’écriture, je ne me voyais pas prendre le risque qu’une maison d’édition me dépossède de mon projet. J’ai donc fait le choix d’essayer de gérer moi-même ma publication. Mes proches ont été un soutien indéfectible et beaucoup ont contribué au projet. Ils ont corrigé mes textes et m’ont guidé dans mes choix.
Aujourd'hui, le roman des Prélat de Faneas, tome 1, est sur le point de faire ses premiers pas. Une campagne de financement participatif sur Ulule verra le jour très bientôt afin de commander un exemplaire. J'espère que vous me soutiendrez !
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